Bornage des champs Olivier/Garric hier matin midi libre
Ambiance « chaude » par
temps de neige sur les hauteurs du « Puech du Pal »
Une vingtaine de participants, entourés de la presse écrite, radio et
télévision…
-« …La clôture est au bon endroit, s’exclame la géomètre mandaté par
Charles Garric…qui n’est pas du même avis. »
-« …une clôture, on peut l’installer 2 mètres d’un côté ou de
l’autre, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut que ce soit la limite
officielle. Parce qu’on fait un à peu près, on n’a pas fait d’acte notarié
parce qu’on a déplacé la clôture…allons !, il faut quand même être
logique…et puis quand bien même, aujourd’hui, je me retrouve avec une antenne
sur la tête, à quelques décimètres de ma propriété et à quelques dizaines de
mètres de l’habitation…nous ne sommes plus dans la même configuration … »
Le géomètre qui assiste monsieur le maire propose alors de monter voir la
fameuse borne à l’origine du litige.
‘’Armé’’d’une piochon, direction la
‘’vérité’’ !
En deux coup de pioche bien placés, apparaissent deux ‘’témoins’’.
Et bien voilà, la preuve est faite, c’est bien une borne ancienne, comme il
s’en faisait dans le bon vieux temps. !
La géomètre enregistre.
Une vrai ‘’borne’’, faisant référence d’élément ancien, et qui devrait bien
être prise en compte au cas où la justice serait saisie.
Mais la décision approche.et monsieur Charles GARRIC est bien décidé à se faire
entendre.
« …J’ai comme l’impression d’avoir été roulé dans la farine.
Je ne peux pas accepter de signer ce bornage.
On me dit que le chemin passerait de l’autre côté du chemin montant, et ce
justement à partir du lieu où ORANGE a coulé un socle de béton devant supporter
le mât de l’antenne ? Bizarre, tout de même !, ensuite,
sur les hauteurs de ma propriété, il se retrouverait sur les terres de monsieur
André CALMELS alors que cela fait bien plus de cent ans que tout le monde
emprunte ce chemin d’origine en l’état…
…Ma décision est prise. Je n’accepte pas ce plan. »
PV est alors dressé par la géomètre.
Qui enverra une copie aux intéressés.
Il est fort à parier qu’un bornage judiciaire soit demandé.
Ce sera alors à la justice d’en décider.
Sachant que dans la majorité des cas, et en fonction des éléments avérés,
l’équité est adoptée.
Couper « la poire en deux » afin de rétablir l’équilibre.
L’erreur d’environ 5 mètres d’écart, en faveur ou en défaveur de l’un ou de
l’autre, devrait être ramenée à 2,5 mètres.
Ce qui obligerait alors l’opérateur ORANGE de revoir sa copie…
Déplacer l’émetteur sur un autre lieu.
Demain ne sera pas aujourd’hui.